Toutes les tribulations du tour du monde d'un Canari qui évite le plus possible de voler et donc de prendre l'avion. Ce Canari prend le train.
De juillet à décembre : partir de Paris et arriver à Rio de Janeiro en passant par toutes sortes de lieux aux orthographes différentes.
Entre autres.

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Le tour du monde du Canari

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Tour du monde en train Épisode 7 / Corée du Sud

A la différence d’un grand nombre de pays dans le monde, le train est certainement la meilleure manière de voyager en Corée, surtout en partant (ou en revenant) de Séoul, où les embouteillages et la taille de la ville font perdre au bus de l’intérêt. Alors que pour les bus, les horaires peuvent varier, les trains ont un taux de ponctualité assez impressionnant et sont très confortables.

Plusieurs types de trains sont disponibles, dont le plus connu (et le plus rapide), le KTX, basé sur la technologie du TGV. Les deux lignes les plus fréquentées sont celle qui relie Séoul à Busan (les deux plus grandes villes) et celle qui relie Séoul à Mokpo.

Départ de Séoul…

La gare se situe dans le centre de Séoul et, en chemin vers la gare, vous verrez sur votre droite un ancien bâtiment marqué “Railway Station”, qui tranche avec tous les buildings modernes environnant. Il s’agit en fait de l’ancienne gare de Séoul, aujourd’hui transformée en musée et en centre d’art contemporain.

Ancienne gare de Séoul, transformée en centre artististique

Quelques centaines de mètres plus loin, on tombe sur la gare actuelle, qui s’inscrit beaucoup mieux dans le paysage.

Nouvelle gare de Séoul

Tous les trains sont conduits par la même compagnie, à savoir Korean Railways (www.korail.com). Sur le site internet de la compagnie, il est possible de réserver tous les billets un mois à l’avance (très utile si cela se situe pendant une période de congés, où de nombreux habitants de Séoul quittent la ville).

Il est par contre tout à fait possible de prendre son billet directement à la gare, mais uniquement aux guichets. Les guichets automatiques ne fonctionnent pas avec les cartes bancaires étrangères (alors qu’elles sont acceptées aux vrais guichets).

L’accès aux quais dans la gare de Séoul

Séoul, Busan et Mokpo sont les seules villes reliées par le KTX, qui est le train à grande vitesse coréen. La liaison est réalisée en 2h30 pour environ 35€ en seconde classe (selon la date de réservation et le taux de remplissage) et environ 45€ en première classe. D’autres trains (ITX) sont disponibles et, bien que moins rapides, ils ont l’avantage d’être moins chers.

Cette ligne comporte 5 arrêts, Séoul, Daejeon, Dongdaegu, Singyeongju et Busan, tous annoncés en Coréen et en Anglais. Il est à noter que toutes les indications dans les gares sont marquées en anglais et que la plupart des personnes en charge de l’information (en tout cas toutes les personnes auxquelles je me suis adressé) parlaient parfaitement anglais.

Jogyesa Temple à Séoul

… Pour une arrivée à Busan

Gare de Busan

Il existe également un Railpass qui permet de voyager de manière illimitée sur le réseau ferroviaire coréen pendant une journée (65€), 3 jours (83€), 5 jours (115€), 7 jours (135€) ou 10 jours (155€) en seconde classe. Il est possible de commander ce pass à l’avance sur le site internet www.internationalrail.com ou de l’acheter directement dans un guichet dans les principales gares du pays (Séoul et Busan inclus, évidemment). Plus d’informations sont disponibles à cette adresse : http://english.visitkorea.or.kr/enu/TR/TR_EN_5_7.jsp.

Voiture des KTX

Un autre moyen très pratique pour le déplacer en Corée est le ferry, qui permet de rejoindre les nombreuses îles mais qui permet aussi de rejoindre la Russie, la Chine et le Japon. La compagnie Beetle est justement la principale compagnie qui permet de relier Busan à Fukuoka (Japon) plusieurs fois par jour (ou moins, voire pas du tout si un typhon est de passage) en 3 heures, pour environ 90€.

Mais ça, c’est pour la semaine prochaine.

Vue panoramique de Busan
La gare se situe sur la gauche de la photo, juste après le port

VIDEO Tour du Monde en Train / France - Allemagne - Autriche - Estonie

Tour du monde en train / Épisode 1 : De la France à l’Autriche

02/07/2017 à 7h06 — Départ du Tour du Monde en Train depuis la Gare de l’Est, d’abord en direction de Francfort, avec un changement avant d’atteindre Vienne.

Affichage des trains au départ de la Gare de l’Est — Direction Francfort

Le premier train est un train ICE (l’équivalent du TGV en Allemagne), géré conjointement par la SNCF et la DB Bahn. Le trajet a duré un peu moins de 4 heures. Le second (qui fait la liaison Francfort — Vienne) est un ICE également, mais uniquement géré par la DB Bahn, avec cette fois un trajet d’environ 7 heures.

J’ai pris ces billets exactement trois mois à l’avance (soit au moment de leur émission, le plus tôt possible). Le trajet a coûté au total 138 euros, décomposés comme à la figure 2 sur Capitaine Train :

Billet du trajet Paris — Vienne sur le site Capitainetrain.com

A noter que des trajets existent aussi avec deux changements et une heure de plus environ, qui sont légèrement moins chers :

Détail du trajet alternatif

Comme elle était gérée également par la SNCF, la première partie du trajet n’avait pas de particularités majeures, sinon les simples différences entre l’ICE et le TGV, au niveau de la disposition de certaines voitures notamment :

Toutefois, à la gare de Francfort, tous les trains arrivant dans l’heure sont indiqués dans un panneau à l’entrée de la gare, avec déjà tous les quais correspondants.

Gare de Francfort, Allemagne
Quais de la gare de Francfort

Dans le train uniquement géré par la DB Bahn, par contre, il n’y a aucun placement, chacun est libre de choisir la place qu’il désire dans un compartiment correspondant à la classe du billet.

Le contrôleur passe à chaque arrêt pour relever des tickets des personnes qui n’étaient pas présentes à l’arrêt précédent, en se souvenant bien entendu des personnes qu’il a déjà contrôlées. Un second contrôle s’effectue par contre une fois la frontière autrichienne passée, un autre contrôleur prenant le relais. Même en seconde classe, une personne du wagon-restaurant passe toutes les 30 minutes pour proposer l’achat de café ou de viennoiseries.

Internet était sensé être disponible dans les voitures de manière gratuite, même en seconde classe, mais impossible de le faire fonctionner de mon côté.

La route était assez sinueuse, ce qui n’est pas dépourvu d’intérêt pour les paysages, mais cela explique la durée du trajet : assez peu de tronçons finalement sont effectués à grande vitesse. Le passage de la frontière autrichienne se fait à Passau Hbf. Le train arrive quand à lui à la gare de Vienne Westbahnof.

Gare de Vienne Westbahnof, Autriche

Une fois à Vienne, un aller-retour à Salzburg m’a permis de prendre les trains d’une autre compagnie autrichienne, à savoir west. Il s’agit d’une nouvelle compagnie apparue après la libéralisation du marché : elle ne dessert pour le moment qu’une seule ligne (Vienne — Salzbourg) avec 6 arrêts. L’avantage est que ce trajet est plus rapide qu’avec la OBB et pour un tarif plus intéressant : 23,9€ l’aller simple. Tous les trains font le trajet en 2h30, avec un départ toutes les heures de 5h40 à 21h40 — pareil pour le retour.

Il est possible d’acheter ses billets directement dans le train, en ligne ou dans les tabac : les gares appartiennent à la compagnie publique OBB et West n’y a pas d’agences, tout juste quelques éléments de communication. Mais les trains West sont tout de même indiqués comme tels dans les panneaux d’affichage des quais.

Là encore, le contrôleur intervient après chaque arrêt, notamment pour vendre les billets des personnes qui souhaitaient l’acheter dans le train — ce qui constitue une très large majorité et qui était mon cas également.