Toutes les tribulations du tour du monde d'un Canari qui évite le plus possible de voler et donc de prendre l'avion. Ce Canari prend le train.
De juillet à décembre : partir de Paris et arriver à Rio de Janeiro en passant par toutes sortes de lieux aux orthographes différentes.
Entre autres.

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Le tour du monde du Canari

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Mot-clé - Estonie

Fil des billets

Tour du Monde du Train #2 - De Vienne à Tallinn

Ce billet détaille de manière précise les modalités de trajet et son déroulement entre Vienne et Tallinn. Pour plus d'informations sur Vienne ou Tallinn en particulier ou l'Autriche ou l'Estonie en général, je me permets de vous rediriger vers les billets concernés : Autriche / Estonie.

Pour rejoindre les pays baltes et Tallinn à partir de Vienne, à la différence de la plupart des autres trajets internationaux en Autriche, le train ne part pas de la gare de Westbahnof (par contre, sa gare d'arrivée est bien Westbahnof…) mais celle de Meidling, une petite gare à la périphérie de Vienne.

Ce train appartient à la compagnie polonaise PKP et fait partie du programme InterCity (IC). Le trajet Vienne Meidling - Varsovie Centralna a duré un peu plus de 11 heures pour un coût de 112€.

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Tour du Monde du Train #3 - De Tallinn à Saint-Pétersbourg

Ce billet détaille de manière précise les modalités de trajet et son déroulement entre Tallinn et Saint-Pétersbourg. Pour plus d'informations sur l'Estonie ou la Russie, je me permets de vous rediriger vers les billets concernés : Estonie / Russie.

Le prochain trajet en train nous emmène vers Saint-Pétersbourg, avec comme départ Tallinn. Une compagnie réalise ce trajet, GO Rail, qui relie Tallinn à Saint-Pétersbourg deux fois par jour (d'autres liaisons existent, notamment entre Tallinn et Moscou).

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Tour du monde en train Épisode 3 / De l’Estonie à la Russie

Le prochain trajet en train nous emmène vers Saint-Pétersbourg, avec comme départ Tallinn. Une compagnie réalise ce trajet, GO Rail, qui relie Tallinn à Saint-Pétersbourg deux fois par jour (d’autres liaisons existent, notamment entre Tallinn et Moscou).

Gare de Tallinn

Les billets peuvent être achetés en ligne ou directement à la gare de Tallinn, où GO Rail possède son propre guichet. Peu importe la date de réservation, les prix sont fixes et sont de 31€ pour la seconde classe et 42€ pour la première classe. Le train est toutefois plutôt prisé des locaux et il convient de réserver un à deux jours avant afin d’être sûr d’avoir une place : le nombre de voitures du train n’étant pas important, il est plein rapidement. Il est important de présenter son passeport lors de la réservation du billet pour vérifier que les autorisations (notamment le visa) sont en règles.

Ainsi, deux liaisons existent par jour, une à 8h du matin (avec une arrivée à 15h30) et une à 15h30 (avec une arrivée à 23h). Pour moi, ce sera donc un départ à 8h du matin, en seconde classe.

Quais à la gare de Tallinn

Le train surprend dès son arrivée par sa taille réduite : 6 ou 7 voitures seulement, de taille plutôt réduites, avec une seule voiture réservée à la première classe. Le train n’est pas particulièrement moderne, mais passons.

Le trajet se déroule donc en 7h30 environ, avec au total 6 arrêts, dont 4 côté estonien (Tapa, Rakvere, Johvi et Narva) et 2 côté russe (Ivangorod et Kingissepa). Deux arrêts plus longs que les autres sont marqués à Narvi et Ivangorod pour les procédures douanières. Les hôtesses procèdent à la collecte des passeports et à la distribution des fiches d’immigration avant l’arrêt à Narva et le premier arrêt (30 minutes environ) se déroule sans souci : les douaniers vérifient les passeports à l’extérieur du train et une personne parcourt les voitures pour effectuer les déclarations douanières.

L’arrêt à Ivangorod, 15 minutes plus tard, une fois rentré en Russie, est plus long, environ 1 heure. Le temps que les visas soient vérifiés, un premier contrôle de sécurité intervient, qui consiste en la traversée du wagon par un militaire, arme en évidence, accompagné d’un chien. Ensuite — toujours à l’arrêt — les autorités russes procèdent aux formalités de douane : deux personnes interrogent les passagers avec une maîtrise plutôt simple de l’anglais (il a fallu faire appel à une autre personne du poste-frontière), principalement pour vérifier si vous importez de l’alcool en Russie et les devises qui entrent. Les passeports sont rendus à cette occasion.

Le train repart pour finalement arriver à Saint-Pétersbourg, à la gare de Pivet, qui est une gare située dans la périphérie de Saint-Pétersbourg.

Russie

Une fois à Saint-Pétersbourg, l’étape suivante est de rejoindre Moscou. Réaliser ce trajet permet de prendre le Sapsan, fierté ferroviaire de la Russie, à la manière du TGV en France : il s’agit également d’un train à grande vitesse.

A la différence de l’arrivée depuis Tallinn, le départ pour Moscou s’effectue depuis la Gare Centrale de Saint-Pétersbourg, située au départ de la Perspective Nevski, principale avenue du centre-ville.

Gare de Saint-Pétersbourg

Pour ce trajet, il est mieux dans ce cas d’essayer de le réserver le plus tôt possible, car le prix augmente au fur et à mesure que le départ se rapproche. J’ai pu l’expérimenter directement puisque je me suis rendu aux guichets quelques heures seulement avant le départ : pour tout arranger, toutes les places en seconde classe étant réservées, j’ai du prendre un billet en classe intermédiaire (entre la seconde et la classe business, soit la première classe), ce qui m’est revenu à 126€. Une place en seconde classe revient en moyenne à 80€ (s’il est pris environ une semaine à l’avance, compter environ 100€ le jour même — uniquement s’il reste des places dans cette catégorie…).

A noter que l’accès aux guichets dans la gare de Saint-Pétersbourg n’est pas évident : il en existe deux qui se situent dans des cours annexes à la gare, auxquels on accède par différents couloirs. Pour les retrouver facilement, la solution la plus simple est encore de demander son chemin ou de suivre la foule. Par contre, il n’est pas du tout sûr que la personne en charge du guichet ne maîtrise l’anglais ou le français : on se comprendra avec les signes et à l’aide d’un calendrier (NB : retenir qu’un ticket se dit en russe “bilet”, ce qui permet à la personne de tout de suite comprendre pourquoi l’on vient).

Un premier contrôle de sécurité est situé à l’entrée de la gare, puis un second intervient pour l’accès aux quais. Si ces deux premiers contrôles sont plutôt rapides, il en existe un troisième pour l’accès aux quais du Sapsan, qui nécessite de passer sous les même portiques que l’on trouve dans les aéroports.

Le Sapsan (qu’on peut traduire en français par “Faucon Pélerin”) relie Saint-Pétersbourg à Moscou, trois fois par jour et dans les deux sens. Conçu par Siemens, il permet normalement de rejoindre les deux villes en 3h45, au lieu des 6 heures affichés par les autres billets mis à la vente (qui sont eux deux fois moins chers).

Lors de son entrée dans le train, on a le droit à une vraie propagande sur les bienfaits de se train qui supporte tous les climats, mis au point spécialement pour pouvoir rouler à des températures polaires, un des plus rapides du monde, etc.

Quai à la gare de Saint-Pétersbourg — Sapsan

Le trajet dure ainsi un peu moins de 4 heures pour rejoindre Moscou. Internet est disponible dans le train et des écrans diffusent un film que l’on peut écouter en utilisant les écouteurs mis à disposition (il s’agissait en l’occurence d’un film français avec Gérard Jugnot — Fantômes avec chauffeur, de Gérard Oury, ce qui témoignera d’un amour russe pour le cinéma français des années 90 assez déroutant).

Le train arrive dans le Nord de Moscou, sur la place des Trois Gares, qui est desservie par trois lignes de métro et plusieurs lignes de bus, qui permettent de rejoindre n’importe quel point dans la ville assez rapidement.

Instantané sur le trajet Saint-Pétersbourg — Moscou

A noter enfin, parce que c’est loin d’être évident au premier abord : en Russie, les horaires de train, dans toutes les gares, sont tous indiqués avec le fuseau horaire de Moscou. Pour un Saint-Pétersbourg — Moscou ce n’est pas gênant, mais sait-on jamais…

Rejoindre Tashkent depuis Moscou en train

La prochaine partie du tour du monde nous emmène en Ouzbékistan, avec un trajet en train Moscou — Tashkent. Pour cela, un visa kasakh de transit est nécessaire afin de pouvoir passer à travers le territoire.

Malheureusement, je n’ai pas réussi à obtenir ce visa auprès de l’ambassade kasakh à Moscou, qui n’a pas pu accepter de traiter la demande de visa dans des délais courts et qui m’a laissé attendre trop longtemps sans me fournir de réponses sur le statut de la demande. Tant pis alors, va pour l’avion. Toutefois, avant de détailler le fonctionnement du train en Ouzbékistan, je me permets ici de détailler toutes les informations que j’ai obtenu sur place sur ce trajet, au cas où cela intéresserait certaines personnes.

Le départ du train est situé également sur la Place des Trois Gares à Moscou, mais à une gare différente, celle de Kasanski. Les billets peuvent se prendre directement au guichet (et c’est même la meilleure solution pour éviter de payer une commission) ou dans n’importe quelle agence de voyage. L’arrivée se fait à l’unique gare de Tashkent.

Il existe 4 départs de Moscou pour Tashkent par semaine, à 23h40 le mardi, mercredi, jeudi et samedi, pour une arrivée à 16h45 deux jours plus tard.

Les voitures sont composées de 4 ou 6 couchettes, et le prix diffère selon ce qui est choisi : compter entre 80€ et 140€ si le billet est pris en avance (surtout en été, où le train est souvent plein) . Le trajet s’effectue en 65 heures annoncées — soit trois nuits — avec trois contrôles de police sur le chemin : un au passage de la frontière kasakh et un à la sortie du pays. Le trajet du train repasse en fait une fois par la Russie mais il n’est pas nécessaire d’avoir un visa “multiple entrées” — même si cette situation peut changer à tout moment, ça vaut le coup de demander lors de la réservation.

Enfin, le train est certainement un des meilleurs moyens de voyager en Ouzbékistan. Mais cela, c’est pour la prochaine fois.

Estonie - Tallinn & Tartu - Photographies

Photographies BY-NC prises en Estonie, à Tallinn et Tartu.

Tallinn

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Tartu

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