Toutes les tribulations du tour du monde d'un Canari qui évite le plus possible de voler et donc de prendre l'avion. Ce Canari prend le train.
De juillet à décembre : partir de Paris et arriver à Rio de Janeiro en passant par toutes sortes de lieux aux orthographes différentes.
Entre autres.

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Le tour du monde du Canari

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Transport

Les billets répertoriés dans cette catégorie touchent tout ce qui concerne les différents transport que j'ai pu utiliser durant ce tour du monde, entre le train, le bus, l'avion et le bateau. Comment réserver, si ça vaut le coup, l'ambiance à bord, etc.


Pour obtenir un autre classement, vous pouvez également vous rendre sur la page répertoriant tous les mots-clés !


Tour du Monde du Train #7 - De Xiva à Boukhara

Ce billet détaille de manière précise les modalités de trajet et son déroulement entre Xiva et Boukhara. Pour plus d'informations sur l'Ouzbékistan, je me permets de vous rediriger vers les billets concernés : Ouzbékistan.

Et ce sera plutôt court.

Le train Urgentch - Boukhara ne roule qu'épisodiquement, surtout en été. Certains travaux devaient en plus avoir lieu sur la route à cette époque d'où un train qui ne roulait qu'une fois par semaine, à un moment qui ne me permettait pas de le prendre.

L'autre solution pour rejoindre Boukhara à partir de Xiva est alors de prendre un taxi collectif, comptez environ 20€. Le point d'information touristique de Xiva peut d'ailleurs aider à trouver des personnes avec qui partager le trajet, très utile quand on voyage seul !

Tour du Monde du Train #9 - De Samarcande à Tashkent

Ce billet détaille de manière précise les modalités de trajet et son déroulement entre Samarcande et Tashkent. Pour plus d'informations sur l'Ouzbékistan, je me permets de vous rediriger vers les billets concernés : Ouzbékistan.

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Pour rejoindre Tashkent depuis Samarcande, mis en place en 2001, il existe un train à grande vitesse, l'Afrosiyob, qui permet de travers les 344 kilomètres qui traversent les deux villes en 2 heures, au lieu de 3 heures 30. Le billet coûte entre 25€ et 50€ selon la classe choisie.

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Au moins 6 trains circulent par jour entre les deux villes selon les jours, dont deux trajets journaliers avec l'Afrosiyob.

Les autres trains qui circulent coûtent entre 20€ et 40€ selon la classe choisie. Toutes les classes bénéficient de l'air conditionné.

Malheureusement, l'Afrosiyob est plein, ce sera donc pour cette fois le train 759, qui quitte Samarcande à 18 heures pour une arrivée à 20h20 à Tashkent. Ce train circule le jeudi, vendredi, samedi et dimanche. A l'inverse, le train 761 Samarcande - Tashkent, circule lui tous les jours avec un départ à 17 heures, pour la même durée de trajet.

A la différence de l'Afrosiyob, les autres trains qui circulent ne font qu'un arrêt à la gare de Samarcande, il ne s'agit pas de la gare de départ. Dès lors, un retard de 15 à 20 minutes est généralement accepté et considéré comme “normal”.

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Tour du Monde du Train #8 - De Boukhara à Samarcande

Ce billet détaille de manière précise les modalités de trajet et son déroulement entre Boukhara et Samarcande. Pour plus d'informations sur l'Ouzbékistan, je me permets de vous rediriger vers les billets concernés : Ouzbékistan.

Une fois en Ouzbékistan, le meilleur moyen d'obtenir ces billets est de les réserver à la gare à chaque arrivée pour le prochain trajet : cela suffit généralement pour avoir des places réservées et permet d'avoir des tarifs meilleurs que ceux “le jour même”.

Il existe à Boukhara une agence Temir Yo'llari dans le centre-ville, ce qui évite de devoir se rendre en avance à la gare, qui elle est située beaucoup plus loin. Il s'agit d'un petit bureau au croisement entre Bakhowuddin Nakshbandi Street et Mutal Burkhanov Street, qui n'est pas évident à remarquer au premier abord.

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Il existe un train par jour qui effectue la laison dans les deux sens : le train 10 réalise la liaison Samarcande - Boukhara avec un départ à 12h30 pour une arrivée à 15h30 et le train 9 réalise la liaison Boukhara - Samarcande avec un départ à 8h40 pour une arrivée à 11h45.

Les tarifs sont compris entre 20€ et 40€, selon la classe demandée : à noter que la seconde classe ne possède pas d'air conditionné (les paysages sont toujours du désert).

Tour du Monde du Train #5 - How-to pour un Moscou - Tashkent

Ce billet détaille de manière précise les modalités de trajet et son déroulement entre Moscou et Tashkent. Pour plus d'informations sur la Russie ou l'Ouzbékistan, je me permets de vous rediriger vers les billets concernés : Russie / Ouzbékistan

La prochaine partie du tour du monde nous emmène en Ouzbékistan, avec un trajet en train Moscou - Tashkent. Pour cela, un visa kasakh de transit est nécessaire afin de pouvoir passer à travers le territoire.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à obtenir ce visa auprès de l'ambassade kasakh à Moscou, qui n'a pas pu accepter de traiter la demande de visa dans des délais courts et qui m'a laissé attendre trop longtemps sans me fournir de réponses sur le statut de la demande. Tant pis alors, va pour l'avion. Toutefois, avant de détailler le fonctionnement du train en Ouzbékistan, je me permets ici de détailler toutes les informations que j'ai obtenu sur place sur ce trajet, au cas où cela intéresserait certaines personnes.

Le départ du train est situé également sur la Place des Trois Gares à Moscou, mais à une gare différente, celle de Kasanski. Les billets peuvent se prendre directement au guichet (et c'est même la meilleure solution pour éviter de payer une commission) ou dans n'importe quelle agence de voyage. L'arrivée se fait à l'unique gare de Tashkent.

Il existe 4 départs de Moscou pour Tashkent par semaine, à 23h40 le mardi, mercredi, jeudi et samedi, pour une arrivée à 16h45 deux jours plus tard.

Les voitures sont composées de 4 ou 6 couchettes, et le prix diffère selon ce qui est choisi : compter entre 80€ et 140€ si le billet est pris en avance (surtout en été, où le train est souvent plein) . Le trajet s'effectue en 65 heures annoncées - soit trois nuits - avec trois contrôles de police sur le chemin : un au passage de la frontière kasakh et un à la sortie du pays. Le trajet du train repasse en fait une fois par la Russie mais il n'est pas nécessaire d'avoir un visa “multiple entrées” - même si cette situation peut changer à tout moment, ça vaut le coup de demander lors de la réservation.

Enfin, le train est certainement un des meilleurs moyens de voyager en Ouzbékistan. Mais cela, c'est pour la prochaine fois.

Organisation du réseau ferroviaire sur le continent américain

Le système ferroviaire américain, un réseau mis à mal par la concurrence de la voiture individuelle

Le système ferroviaire le plus avancé aux Amériques est définitivement celui des États-Unis, bien que son niveau ne soit pas celui d’autres pays développés comme le Japon, l’Allemagne ou la France, la faute en partie à l’importance prise par la voiture. A l’inverse, les réseaux ferroviaires fonctionnels sont plus rares en Amérique du Sud, où l’on trouve plusieurs cas, qui vont du circuit ferroviaire principalement touristique (Pérou), très limité (Bolivie) ou quasiment absent (Argentine et dans une moindre mesure Brésil, qui possède quasi-uniquement un système ferroviaire commercial et très peu de lignes voyageurs). Le bus est définitivement le principal moyen de transport en Amérique du Sud, quand les voitures individuelles le sont aux États-Unis.

Le système ferroviaire américain est très développé et son dessin est majoritairement issu de la seconde révolution industrielle, qui a permis la construction de rails qui permettaient de rejoindre les différentes côtes et les principales villes du pays. Lors de mon parcours, j’ai ainsi eu l’occasion, entre autres, de suivre deux lignes principales : celle qui lie Los Angeles à Chicago, puis Chicago à la Nouvelle-Orléans. Il faut toutefois souligné que la superficie du pays et l’absence de ligne à grande vitesse encourage la plupart des voyageurs à prendre l’avion plutôt que le train (environ 3 jours de voyage) pour réaliser ce type de trajets. Les tarifs des trains sont équivalents aux tarifs pratiqués en France par la SNCF. Tous les trains aux États-Unis, hormis quelques exceptions (la plus notable étant la liaison Los Angeles — Nouvelle Orléans), circulent au moins une fois par jour sur chaque trajet.

Il est possible de réserver tous les trajets normaux — sont exclus les trajets spéciaux et touristiques gérés par des compagnies privées — sur le site internet amtrak.net et également via leur application mobile. Les différents trains offrent souvent de nombreuses équipements et services. Les plus courants sont une voiture-restaurant, des voitures panoramiques permettant d’admirer les paysages, des sièges inclinables en première classe, des points d’observation qui signalent aux voyageurs les éléments touristiques à observer depuis le trains, des “dining cars” gérés notamment par Pullmann Resort qui offrent des repas étoilés. Sur les trains touristiques gérés par des compagnies privées, il arrive souvent que des animations aient lieu : par exemple pour le train du Grand Canyon, un spectacle “western” avait lieu puis qui ne continuait durant le trajet sous la forme d’un concert, d’une fausse attaque de train, etc.

Au niveau de l’organisation ferroviaire, il est facile de se rendre compte que le poids de la voiture individuelle est beaucoup plus important que celui du train, notamment parce que certaines grandes villes (comme San Francisco) ou des lieux touristiques majeurs (Yosemite) ne sont pas directement desservis par rail mais la compagnie ferroviaire Amtrak met en place un système de bus utilisant les gares routières existantes pour pouvoir offrir ces destinations à ses voyageurs.

Il peut également être intéressant de se doter d’un Amtrak Rail Pass permettant de voyager à des tarifs plus intéressants, pour peu qu’on réalise un certain volume de trajets durant le temps imparti. Il faut toutefois noter que le système de pass américain est beaucoup moins intéressant depuis 2008 : en effet, le nombre de voyages que l’on peut réaliser n’est plus illimité sur une période de temps donnée mais on “achète” un certain nombre de trajets (8, 12 ou 18) que l’on peut réaliser au maximum. Cette limitation est à l’origine d’erreurs que font de nombreux touristes.

Au Pérou, un réseau ferroviaire dual, entre liaisons touristiques et usages locaux

S’il existe certains trains touristiques aux États-Unis, la majorité du système ferroviaire péruvien est plutôt destiné aux circuits touristiques, quand la majorité des péruviens utilisent le système de bus, plutôt fiable mais surtout bien moins cher et qui lui, dessert tout le pays.

J’ai eu l’occasion durant ce parcours de prendre le principal train touristique mis en place au Pérou, celui permettant d’accéder au Maccu Picchu (que j’ai pris en sens retour). L’inverse, quand ma seconde partie du parcours, vers Puno, aurait pu être réalisée par train, le tarif de ce train considéré comme “luxueux” était rédhibitoire (200 dollars environ) alors que le même trajet en bus revient à moins de 20 dollars. Ceci est détaillé dans la première partie.

Le système ferroviaire péruvien est divisé en deux réseaux différents, le réseau nord et le réseau sud. Le réseau sud est le plus avancé et véritablement destiné à des usages touristiques, permettant entre autres de rejoindre le Maccu Picchu et le Lac Titicaca, à la frontière bolivienne. Il existe deux compagnies péruviennes sur le réseau, PeruRail et IncaRail.

Le réseau ferroviaire bolivien, un réseau limité par manque de maintenance

Enfin, dernier exemple de la situation ferroviaire sud-américaine, la Bolivie et un système plus que limité, dont la maintenance n’a pas été la priorité par les différents gouvernements et dont les trajets possibles ne sont pas nombreux. Le réseau ferroviaire bolivien est lui divisé entre deux compagnies qui se partagent l’est (Ferrovia Oriental) et l’ouest du pays (FCA). Le réseau occidental permet de rejoindre les principaux points touristiques du pays mais n’est pas uniquement utilisé par des touristes : de nombreux boliviens utilisent le train comme moyen de transport fiable et abordable, notamment pour ceux qui travaillent dans les pays frontaliers, qu’il s’agisse de l’Argentine ou du Chili.

L’organisation spatiale du réseau ferroviaire bolivien est ainsi gérée de manière bicéphale, les deux principaux hubs brésiliens étant Sucre (capitale constitutionnelle du pays) à l’ouest et Santa Cruz à l’est. Ainsi, le manque de maintenance du pays a par exemple conduit Sucre à fermer sa gare car les rails n’étaient plus utilisables dans aucune des directions, bien que toutes les lignes soient sensées y mener. Santa Cruz est ainsi la seule ville d’importance en Bolivie avec une gare fonctionnelle, toutes les autres sont des villes avec une importance restreinte.

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