Les billets peuvent être achetés en ligne ou directement à la gare de Tallinn, où GO Rail possède son propre guichet. Peu importe la date de réservation, les prix sont fixes et sont de 31€ pour la seconde classe et 42€ pour la première classe. Le train est toutefois plutôt prisé des locaux et il convient de réserver un à deux jours avant afin d'être sûr d'avoir une place : le nombre de voitures du train n'étant pas important, il est plein rapidement. Il est important de présenter son passeport lors de la réservation du billet pour vérifier que les autorisations (notamment le visa) sont en règles.

Ainsi, deux liaisons existent par jour, une à 8h du matin (avec une arrivée à 15h30) et une à 15h30 (avec une arrivée à 23h). Pour moi, ce sera donc un départ à 8h du matin, en seconde classe.

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Le train surprend dès son arrivée par sa taille réduite : 6 ou 7 voitures seulement, de taille plutôt réduites, avec une seule voiture réservée à la première classe. Le train n'est pas particulièrement moderne, mais passons.

Le trajet se déroule donc en 7h30 environ, avec au total 6 arrêts, dont 4 côté estonien (Tapa, Rakvere, Johvi et Narva) et 2 côté russe (Ivangorod et Kingissepa). Deux arrêts plus longs que les autres sont marqués à Narvi et Ivangorod pour les procédures douanières. Les hôtesses procèdent à la collecte des passeports et à la distribution des fiches d'immigration avant l'arrêt à Narva et le premier arrêt (30 minutes environ) se déroule sans souci : les douaniers vérifient les passeports à l'extérieur du train et une personne parcourt les voitures pour effectuer les déclarations douanières.

L'arrêt à Ivangorod, 15 minutes plus tard, une fois rentré en Russie, est plus long, environ 1 heure. Le temps que les visas soient vérifiés, un premier contrôle de sécurité intervient, qui consiste en la traversée du wagon par un militaire, arme en évidence, accompagné d'un chien. Ensuite - toujours à l'arrêt - les autorités russes procèdent aux formalités de douane : deux personnes interrogent les passagers avec une maîtrise plutôt simple de l'anglais (il a fallu faire appel à une autre personne du poste-frontière), principalement pour vérifier si vous importez de l'alcool en Russie et les devises qui entrent. Les passeports sont rendus à cette occasion.

Le train repart pour finalement arriver à Saint-Pétersbourg, à la gare de Pivet, qui est une gare située dans la périphérie de Saint-Pétersbourg.